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Dre Emmanuelle Baron : R2 + 12 mois – Médecine du sport

25 juillet 2024

Médecine généraliste – compétences avancées

Au sein du Guide des Résidences, nous avons mis en lumière des programmes de compétences avancées de médecine généraliste : médecine du sport, périnatalité, urgence.. Appelés communément R3 et offerts dans certaines universités, ces programmes renforcent l’expertise globale des médecins de famille et durent de quelques mois à une année complète. Les médecins ayant obtenu un tel certificat sont ainsi à même de jouer un rôle de leader en partageant leur expérience avec leurs collègues et leurs patients. Ces certificats sont régis par le Collège des médecins de famille du Québec.

Dre Emmanuelle Baron

R2 + 12 mois – Médecine du sport

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Je m’appelle Emmanuelle Baron, médecin de famille en médecine du sport et de l’exercice. Tôt dans mon parcours, j’ai choisi la médecine de famille pour son approche globale envers les patients. Par la suite, j’ai opté pour une formation d’un an supplémentaire en médecine du sport et de l’exercice à la fin de ma résidence. La médecine du sport est en continuité avec les valeurs et les principes de la médecine de famille. Nous prenons en charge globalement les athlètes en traitant toutes les conditions en lien avec la pratique sportive tant au niveau psychologique que physique. La médecine sportive, comme la médecine familiale, permet la prise en charge de multiples pathologies diversifiées telles que les commotions cérébrales, les conseils en nutrition, le surentraînement, l’anxiété de performance, l’asthme à l’effort, les blessures musculo-squelettiques et j’en passe!

La formation en compétences avancées en médecine du sport et de l’exercice comprend une série de stages cliniques dans différentes disciplines médicales connexes. Ceci permet une large exposition à une clientèle de sportifs de tous âges et de tous niveaux. Ceci permet le développement des qualifications nécessaires pour être éligible à l’examen de l’Académie canadienne de médecine du sport et de l’exercice.

Dans ma vie quotidienne, je travaille en collaboration étroite avec plusieurs professionnels de la santé (neuropsychologues, préparateurs mentaux, nutritionnistes, kinésiologues, physiothérapeutes, thérapeutes du sport, ostéopathes et optométristes) pour venir en soutien aux athlètes. Pour plusieurs médecins en médecine du sport, nous suivons des équipes sportives variées et sommes des conseillers dans les protocoles de prévention des blessures, la préparation aux voyages à l’étranger et les protocoles de traitement et de retour au jeu. Nous sommes sur le terrain lors d’événements sportifs et nous intervenons lorsqu’il y a des blessures et des situations urgentes. Lorsque nous sommes médecins d’équipe, nous collaborons régulièrement avec les entraîneurs et le personnel de soutien de l’équipe. Comme tout médecin, l’équilibre vie familiale et professionnelle est un apprentissage constant. Dans ma spécialité, certaines périodes sont plus occupées comme celle de l’automne avec le début de l’année académique et les saisons de football durant lesquelles je suis souvent appelée à travailler les fins de semaine. Toutefois, d’autres moments restent plus calmes comme la période de Noël et l’été.

Dans les années à venir, étant toujours aussi passionnée, je prévois continuer la pratique de la médecine sportive tout en me concentrant sur de nouveaux projets. Notamment, l’un de mes projets de recherche sur les facteurs de vulnérabilité au dopage, l’amélioration continue du programme de compétences avancées en médecine du sport et de l’exercice de l’Université de Sherbrooke dont je suis directrice et le développement de notre nouvelle clinique de médecine du sport située au Campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke.

Au plaisir de vous croiser (sur le terrain ou ailleurs) !